Dans le cadre du parcours avenir et du PEAC, les élèves volontaires du collège ont rencontré en février dernier, Luc Priori, médiateur culture du Théâtre National de Strasbourg, pour découvrir les métiers de la culture et du spectacle vivant. Dans la continuité, ces mêmes élèves ont répondu à l'invitation de Luc Priori et se sont rendus mercredi 14 mars 2018, au Théâtre National de Strasbourg.

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Compte-rendu par Gaëtan BAUR 4e6 :

La Visite du Théâtre National de Strasbourg dans le cadre du Parcours Avenir et du PEAC Mercredi 14 Mars 2018.

Le théâtre :

A sa création allemande, dans la Neustadt, c'était un palais de justice. En face, il y avait le palais de l'empereur. Il s'est ensuite transformé en auditorium qui s'est fait bombarder par les anglais en 1944. A sa reconstruction, c'est devenu un théâtre.
La salle Bernard-Marie Koltès est une salle à l'italienne avec plusieurs balcons qui contiennent plus de 600 places.
La salle Hubert Gignoux contient 200 places. C'est une salle de plein pied avec des pendrillons (rideaux) qui cachent des loges.
Le TNS reçoit 9 millions d'euros par an de l’État qui vient des impôts. Les places coûtent de 6 à 28 euros, en moyenne 13 euros. Sans l'aide de l’État, on paierait 80 à 100 euros pour une seule places. Le cadre de scène, inventé par les anglais, sépare le public et la scène. La cage de scène, sous la scène, est haute de 4 mètres. Elle permet aux comédiens d'apparaître et de disparaître selon la pièce jouée. La régie, pour le son et la lumière, est située derrière le public.
A la fin du spectacle, on met une servante : une bougie ou une lampe au cas où il y aurait une fuite de gaz.

Les superstitions :

On ne dit pas « bonne chance » à un comédien car cela porte malheur, on dit « M... » A l'époque, les gens se déplaçaient grâce aux chevaux, on disait donc bonne « m... » pour dire « espérons qu'il y ait du crottin» ce qui signifie « espérons qu'il ait du monde ».

Il ne faut jamais dire le mot « corde » dans un théâtre car ça porte malheur. Cette superstition vient des marins qui, quand ils ne naviguaient pas, faisaient du théâtre. Ainsi toutes les superstitions de l'univers marin se retrouvent chez les comédiens.

Il ne fallait pas porter de vert, car la couleur ne tenait pas sur les vêtements, il fallait mettre de l'arsenic, et quand le comédien transpirait, l'arsenic libérait son poison, et ensuite il était malade. 

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